Presque mort - Ake Edwardson
Un titre prémonitoire puisqu'il décrit l'état du lecteur qui réussit à finir ce pavé. Le roman se passe en Suède, certes durant un été indien particulièrement chaud, mais on a toutefois la sensation d'être dans une jungle où la moiteur tropicale ralentit tous les gestes.
C'est un véritable fouillis où tous les personnages sont nommés il par l'auteur, à charge pauvres de nous de faire le tri entre eux. Les coïncidences pullulent tout au long de l'histoire pour faire ainsi se rencontrer tous les protagonistes d'une disparition inexpliquée trente ans auparavant, disparition guère plus claire pour le lecteur d'aujourd'hui avec une fin expédiée comme si l'auteur était aussi fatigué que nous.
Ce roman est d'autant plus décevant que les précédents m'avaient vraiment plu. Edwardson était un des rares écrivains de polars suédois que j'appréciais. Etait.